Mampuku est le nouveau restaurant de la fameuse équipe du Miles. Une adresse à ne pas manquer. Vous en repartirez avec le sourire, les papilles éveillées et l’appétit satisfait.
Quand je vous ai parlé de Miles la première fois, je vous ai dit que ces jeunes chefs n’avaient pas fini de nous surprendre et c’est bien le cas ! Les chefs Ota Ayako, Laura Eyrin, Gil Elad et Arnaud Lahaut débordent tellement d’idées et d’inspiration que la création d’une nouvelle adresse devenait incontournable.
Le concept est totalement différent. L’équipe se partage entre les deux restaurants et pas question de rester figé dans un seul endroit. Lors de notre venue, le chef Gil Elad était aux commandes du Mampuku pendant que le chef Arnaud Lahaut était chez Miles.
Mampuku est une bonne adresse à partager entre amis. Ici, pas de cuisine gastronomique mais plutôt une adresse inspirée de la « street food » et de leurs différentes origines. Il existe plusieurs formules, nous avons pris la formule à 32 euros où l’on peut choisir entre 4 entrées et 2 plats à partager, plus le dessert.
Vous ferez ici, un voyage culinaire qui vous transportera très loin. Du Japon à l’Israël en passant par Tahiti, vous découvrirez toute une gamme de saveurs et de couleurs inconnues.
L’épaule marinée et confite au soja à manger à la façon des nems était incroyablement délicieuse !
Place au desserts ! La machine à glace vous attend pour vous préparer vous même votre dessert. Bien sûr la glace est faite maison et les sauces également.
J’ai choisi la glace à la cacahuète, un dessert régressif et addictif !
Pour mes amis, ananas rôti et pomme fumée, un plaisir qu’on n’a pas hésité à partager !
La prochaine fois je compte bien goûter le Börek, une spécialité d’Asie à base de pâte filo, remplie de très bons ingrédients !
Mampuku est la bonne adresse à partager entre amis et sans modération.
Le weekend dernier, on a fait un apéro dînatoire entre amis. L’occasion parfaite pour réaliser de la panna cotta. C’est un dessert rapide, facile et qui plaît au plus grand nombre.
La panna cotta est une préparation très adaptable qu’on peut réaliser avec des parfums variés. L’an passé, je l’ai faite avec du café et cette fois-ci avec de la vanille. J’ai rajouté dessus une purée de mangues fraîches. C’est un dessert idéal pour clôturer un copieux repas. Ces petits desserts se mangent sans faim !
Ingrédients :
40 cl de crème fleurette entière
3 feuilles de gélatine
40 g de sucre
1 bâton de vanille naturelle
1 grosse mangue ou 3 petites mangues sauvages
Le jus d’1/2 citron (un peu moins)
Faites ramollir les feuilles de gélatine pendant 5 minutes dans l’eau froide.
Dans une casserole, chauffez la crème fleurette avec le sucre et le bâton de vanille que vous aurez préalablement ouvert.
Dès que le mélange frémit, ôtez du feu et incorporez la gélatine essorée. Mélangez bien.
Répartissez-la dans les verres de votre choix, en les remplissant aux 2/3.
Réservez au frais pendant au moins 3 heures.
Réalisez une purée de mangue. Sur le marché, il n’y avait que des mangues sauvages. Elles sont plus petites que les classiques mais je pense que leur goût est plus intense. Pour la purée, j’ai donc utilisé 3 mangues sauvages.
Pelez et coupez les mangues, récupérez toute la chair possible et versez-la dans le bol de votre robot avec quelques gouttes de jus de citron. Mélangez et disposez sur la panna cotta.
C’est un dessert parfait qui peut être préparé à l’avance. J’aime beaucoup la panna cotta mais à petites doses, c’est pour ça que je privilégie des petits verres.
Je ne me lasse pas des tartes dont la pâte est bien beurrée et la garniture fournie en fruits de saison. En mélangeant les recettes de mes deux tartes favorites, je suis arrivée à cette délicieuse tarte rustique. Mon inspiration vient de cette recette et de celle-ci.
Le printemps nous offre des jours lumineux. Nous aimons bien aller nous promener tout au long des quais, toujours animé.
Mais le printemps vient aussi avec ses jours de pluie et c’est dans ces moments là que j’aime bien faire des gâteaux. Réaliser de nouvelles recettes, faire des essais, c’est toujours un plaisir même si parfois il y a quelques ratés !
Ingrédients :
Pour la pâte :
200 g de farine
100 g de beurre doux
2 ou 3 cuillères de rapadura ( sucre de canne complet )
1 pincée de sel
Pour la frangipane :
75 g de beurre
50 g de sucre de coco
75 g de poudre d’amandes
1 œuf
6 ou 7 oranges sanguines
Préparez la pâte: déposez la farine, le beurre en morceaux, le sucre et le sel dans le bol d’un robot, mixez jusqu’à ce que vous obteniez un mélange sableux, puis ajoutez l’eau et mixez par à-coups jusqu’à ce que la pâte forme une boule.
Roulez la pâte en boule et mettez-la 30 minutes au réfrigérateur.
Mixez ensuite les amandes, le sucre, le beurre et l’œuf pour obtenir une crème lisse. Cette fois-ci, j’ai utilisé du sucre de coco pour son indice glycémique faible. Mais si vous souhaitez utiliser votre sucre habituel, rajoutez en un peu plus, environ 65 g.
Pelez les oranges à vif. Coupez les oranges en tranches fines. Réservez.
Préchauffez au four à 180°.
Sortez la pâte du réfrigérateur et étalez-la sur votre plan de travail. Ce n’est pas la peine de beaucoup travailler les bords, de façon à laisser un côté rustique à cette tarte.
Étalez le mélange de frangipane sur la pâte. Disposez dessus les tranches d’oranges sanguines. Arrosez avec une cuillère à soupe de sirop d’érable.
Les légumes de printemps sont pour moi une grande source d’inspiration. En mélangeant quelques ingrédients de saison, j’obtiens une entrée originale et savoureuse. Quand j’étais petite, je détestais les blettes, heureusement les goûts changent et maintenant j’aime bien cuisiner et manger ce légume.
Les blettes peuvent être utilisées de plusieurs façons et cuisinées sous différentes formes. Elles se marient très bien avec les épinards par exemple.
Ces petits muffins sont parfaits pour réaliser une entrée, accompagnés d’une salade ou pourquoi pas pour le petit-déjeuner ! Pour des muffins 100% veggie, oubliez le chorizo.
Ingrédients :
200 g d’épinards frais
300 g de blettes
2 ou 3 aillets
1 petit oignon
250 g de ricotta
3 œufs
1 morceau de chorizo coupé en petites lamelles
Sel et Poivre
Dans une grande casserole, faites cuire dans de l’eau salée et bouillante les blettes coupées en morceaux pendant 7 minutes environ.
Dans le même temps, dans une poêle sans aucune matière grasse faites cuire les épinards. Une fois les blettes et les épinards cuits, déposez-les ensemble dans un récipient et réservez-les.
Dans une poêle, faites revenir dans un filet d’huile d’olive, les aillets ainsi que le petit oignon.
Au dernier moment, déposez dans la même poêle les petits morceaux de chorizo. Rajoutez le mélange épinards-blettes dans la poêle et mélangez le tout.
Préchauffez le four à 190°.
Dans un saladier, battez les 3 œufs ainsi que la Ricotta. Salez et Poivrez. Rajoutez dans le saladier le mélange de votre poêle et remuez.
A l’aide d’une cuillère répartissez le mélange dans les moules à muffins.
Parsemez le parmesan râpé dessus.
Enfournez pendant 20 à 30 minutes environ.
Si vous utilisez des moules à muffins plus petits, les muffins pourront vous servir pour réaliser un apéro dînatoire ou bien pour faire un pique-nique.
Et vous, aimez-vous les blettes ? Comment aimez-vous les cuisiner ?
Cette année pour les fêtes de Pâques, j’ai envie de gourmandise et de chocolat. J’ai donc réalisé ce gâteau qui comble tous mes désirs. Il est gourmand à souhait et son goût délicat de chocolat ne nous laisse pas indifférent. Pour le biscuit, j’ai choisi une recette pas trop sucrée, ni trop chocolatée. Cela m’a permis de faire un glaçage riche en chocolat.
Cette année encore, nous irons comme l’année précédente, à la campagne, chez mes beaux-parents. Les enfants aiment beaucoup et la recherche des œufs au chocolat dans un grand jardin au milieu de la nature, est vraiment plus amusante !
Ingrédients :
Pour le gâteau :
80 g de chocolat noir
100 g de beurre
3 œufs
50 g de sucre
2 c. à soupe de Maïzena (20 g)
50 g d’amandes en poudre
1 paquet de Croustibilles « Comtesse du Barry »
Pour le glaçage :
50 g de chocolat noir
125 de beurre
2 c. à soupe de chocolat en poudre sans sucre
1 c. à soupe de Baileys (optionnelle)
Faites fondre le chocolat cassé en morceaux et le beurre au bain-marie. Séparez les jaunes d’œufs des blancs. Fouettez les jaunes et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse, puis ajoutez la maïzena, la poudre d’amande et le mélange chocolat-beurre fondu bien lissé.
Beurrez un moule et allumez le four à 180°.
Battez les blancs en neige ferme avec 1 pincée de sel, mélangez-les à la préparation. Versez le tout dans le moule et faites cuire environ 2o-25 minutes. A l’issue, la lame du couteau plantée au centre du gâteau doit ressortir légèrement humide.
Démoulez ensuite le gâteau sur une grille et laissez-le refroidir.
Pour le glaçage, battre le beurre jusqu’à obtenir une consistance légère et mousseuse. Rajoutez le chocolat en poudre et continuer à battre. Faites fondre le chocolat au bain-marie et incorporez-le. Ensuite, versez une cuillère de Baileys si vous le souhaitez et remuez à nouveau.
Nappez le gâteau avec le glaçage.
Sur cette photo, c’est sûrement le meilleur moment de la journée, quand enfin, les enfants peuvent s’asseoir tranquillement et partager leur butin !
Après le glaçage, j’ai commencé ma petite décoration de Pâques. La Comtesse du Barry m’a gâté en m’offrant une tasse en porcelaine garnie de croustibilles. Ces petites billes de céréales enrobées de chocolat noir et lait ont été créées par le chocolatier Valrhona.
J’ai alterné les croustilles au chocolat noir et lait. Au centre, j’en ai rajouté quelques unes coupées en deux. Pure gourmandise !
Les petits poussins jaunes se sont invités à la fête et j’ai rajouté quelques petites fleurs du jardin. Mon gâteau est prêt !
Ce gâteau est une véritable petite douceur et vous avez là, une bonne excuse pour vous faire plaisir. La fête de Pâques est un merveilleux moment pour se réunir en famille autour d’un bon repas et bien sûr d’un délicieux dessert.
La récolte de l’année dernière était plutôt bonne, on verra si cette année est aussi prospère.
On voit bien maintenant que le printemps est de retour. Les étals du marché regorgent de produits frais et nouveaux. Les fèves, l’aillet, les asperges font leur retour et les envies de plat plus légers et équilibrés aussi. J’ai choisi des ingrédients qui me faisaient vraiment envie et en arrivant à la maison, j’ai composé cette petite recette très savoureuse et de saison. J’aurais pu disposer la salade à part mais j’ai trouvé plus gourmand de la mettre dans la même assiette.
Ainsi avons-nous une couche de chaud et une autre de fraîcheur. En fait, tous les ingrédients vont très bien ensemble et le mélange est étonnant. Essayez, vous m’en direz des nouvelles !
Les beaux jours sont de retour et dès que le soleil pointe un peu le bout de son nez, on a envie de grandes balades et pourquoi pas de manger en terrasse.
Toutes les photos sont prises au Cap Ferret sur le Bassin d’Arcachon.
Ingrédients pour 1 plat :
1 œuf
5 ou 6 crevettes coupées en morceaux
4 fèves (dans chaque fève vous trouverez éventuellement des graines selon la variété)
3 aillet coupés en petits morceaux
Pour le lit de salade :
Quelques feuilles de roquette
1 petit avocat
Vinaigrette : 1 petite cuillère de moutarde, du sel, 1 grande cuillère de jus de citron, 2 grandes cuillères d’huile d’olive, quelques olives coupées en petits morceaux
1 tranche de pain coupée en deux et toastée
Dans une petite poêle, faites revenir les morceaux d’aillet, puis les fèves et ensuite les crevettes. Mélangez le tout et réservez.
Préparez votre salade qui servira pour faire la base de votre plat. Lavez et séchez la roquette et déposez les feuilles dans le plat. Coupez votre avocat en morceaux et disposez-le sur la roquette. Ensuite, préparez votre vinaigrette. Dans un petit bol, déposez une petite cuillère de moutarde, rajoutez 1 pincée de sel, ensuite versez le jus de citron et mélangez bien le tout. Ajoutez l’huile d’olive et des petits morceaux d’olives. Mélangez la sauce avec la roquette.
Retournez à votre poêle où vous avez laissé votre mélange. Mettez la poêle à nouveau sur le feu et cassez un œuf pour l’y cuire. Une fois qu’il est bien cuit, déposez-le à l’aide d’une spatule, disposez tout le mélange puis l’œuf sur la salade.
Ce plat unique est un régal. Pour moi, il n’y a pas de meilleure façon pour souhaiter la bienvenue au printemps !
Si vous avez encore envie des plats de printemps, c’est par ici !
Et vous, comment aimez-vous accueillir le Printemps ? En tout cas, je vous souhaite une belle saison !
Les oranges sanguines sont déjà sur les étals de nos marchés et pour moi, ça veut dire que le printemps n’est pas très loin. C’est le moment de se faire plaisir, elles sont très juteuses et on peut les consommer de différentes manières.
Cette semaine, il a fait très beau. C’est pourquoi, nous en avons profité pour nous balader à la pointe du Cap Ferret, le week-end dernier. Dans un même lieu, on peut admirer le Bassin, se promener en forêt et voir l’océan.
Ingrédients :
125 g d’amandes en poudre
100 g de beurre + 20 g pour le moule
100 g de sucre + 1 cuillère à soupe pour le moule
3 œufs
70 g de farine
1 cuillère à soupe de rhum
2 cuillères rases de fécule de maïs
5 ou 6 oranges sanguines biologiques (deux serviront pour réaliser les zestes et les 10 cl de jus. Les autres seront coupées en tranches fines pour le gâteau)
Faites fondre les 20 g de beurre doux. Versez le beurre dans un moule à manqué. Saupoudrez le fond du moule avec 1 cuillère de sucre. Glissez-le au réfrigérateur. Pendant ce temps, réalisez la préparation du gâteau.
Dans un saladier, mélangez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que l’ensemble blanchisse. Rajoutez les amandes en poudre, la farine et la fécule de maïs. Mélangez le tout. Râpez les zestes de deux oranges sanguines et rajoutez les à la pâte. Pressez les oranges et ajoutez le jus. Si elles sont très grosses, le jus d’une orange suffira. Mélangez le tout. Ensuite, faites fondre le reste du beurre au bain-marie et rajoutez-le à la pâte. Mélangez à nouveau.
Sortez votre moule beurré du réfrigérateur. Préchauffez votre four à 160°.
Coupez 3 oranges en tranches fines. Recouvrez-en le moule à manqué. Versez la pâte. Faites cuire 45 minutes à 160°.
A la maison, on ne se lasse pas de ce gâteau. Il est fondant, sucré et en même temps avec une légère pointe d’acidité. L’année dernière avec le même plaisir, j’avais réalisé cette jolie tarte.
Chaque saison a ses petits bonheurs et les oranges sanguines en sont un.
Et vous ? Aimez-vous les oranges sanguines ? Comment aimez-vous les manger ?
Côté Rue a ouvert ses portes l’été dernier à Bordeaux et en très peu de temps, il est devenu une adresse incontournable en ville. Ce n’est pas par hasard. Ce restaurant nous a conquis sur tous les plans.
C’est le chef Tanguy Laviale de Garopapilles qui nous a chaleureusement recommandé cette adresse. Je vous ai déjà parlé de ces nouveaux chefs, jeunes et décomplexés, qui ont déjà fait leurs preuves dans de grands restaurants parisiens aux côtés de chefs étoilés et renommés. Ils n’hésitent pas à renoncer à la capitale pour trouver un lieu à taille humaine qui leur ressemble; dans lequel ils peuvent faire une cuisine de qualité et la partager avec le plus grand nombre d’amateurs.
Ici, c’est une carte soignée avec deux entrées, deux plats et deux desserts au choix. C’est très satisfaisant.
Rudy Ballin, le chef de Côté Rue n’a que 24 ans et derrière lui un parcours impressionnant. Il a commencé comme commis à la Maison Blanche des Frères Pourcel à Paris. Il a continué son chemin auprès de chefs étoilés dans des palaces parisiens. Il a aussi travaillé avec Madame Anne-Sophie Pic à Valence et à Paris.
Il quitte finalement la capitale pour la Provence et rejoint un de ses premiers chefs François Martin. Puis, il pose ses bagages à Bordeaux pour créer son propre restaurant. Le chef Rudy Ballin jeune et créatif a déjà une jolie carrière et une belle expérience. C’est vraiment pour moi, un chef talentueux !
Les plats sont beaux à regarder et en bouche, ils font exploser les saveurs. Chaque bouchée développe les sens et le goût.
La carte des vins est exceptionnelle et vous pouvez accorder votre confiance les yeux fermés au sommelier qui vous conseille.
L’œuf de poule déclinaison de carottes était surprenant.
Entre deux plats, vous pouvez admirer le plafond original et authentique, une merveille !
Le chef Rudy Ballin travaille en parfait harmonie avec Pierre Damien Peurrien, le sous-chef.
Le paleron de bœuf, déclinaison de céleri et rhubarbe, parfumé au poivre de Tasmanie. Je peux vous assurer que chaque ingrédient à sa place dans l’assiette et vous pouvez déguster et découvrir toutes les saveurs.
Mon amie a demandé de la truite qui était également très savoureuse.
Et pour finir en beauté, quoi de mieux qu’un très beau dessert.
J’apprécie beaucoup les poires pochées à l’hibiscus et à la vanille de Madagascar.
Pour accompagner le café, nous avons eu des mignardises maison.
Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas, allez manger Côté Rue ! Cet endroit a vraiment tout pour vous plaire et vous ravir.
Chez moi, on aime le brocoli sous toutes ses formes et dans tout ses états. En général, je le fais cuire à la cocotte minute et il est tout simplement parfait pour accompagner un poisson. Cette fois-ci, je n’avais pas de poisson et je me suis dit qu’il serait bien de l’incorporer dans une tarte salée.
Et finalement, l’association des lardons et du brocoli a plu à toute la famille. J’ai également utilisé trois sortes de fromage dans la préparation, ce qui lui donne une saveur unique et gourmande.
Pour illustrer cet article, je vous accompagne pour une petite visite dans l’Aude et sa jolie campagne, dans un pittoresque village près du canal du midi. Nous venons d’y séjourner pour un week-end en famille.
Ingrédients :
Pour la pâte:
200 g de farine
100 g de beurre demi-sel
eau
Pour la garniture :
250 g de ricotta
2 œufs
10 cl de lait
500 g de brocoli
200 g de lardons natures
Sel et poivre du moulin
Des petites morceaux de feta
Parmesan
Préparez la pâte : dans le bol d’un robot, déposez la farine, le beurre coupé en morceaux et rajoutez 4 ou 5 cuil. à soupe d’eau. Mélangez par petits à coups jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse. Roulez-la en boule et placez-la au frais 30 minutes.
Dans une cocotte minute, faites cuire le brocoli à la vapeur, selon les indications de votre cocotte. Environ 6 à 7 minutes pour une texture un peu croquante, le brocoli cuira ensuite un peu plus au four.
Dans une poêle, faites revenir les lardons pendant 5 minutes, retirez-les de la poêle et réservez-les.
Battez les œufs et rajoutez la ricotta, le sel, le poivre du moulin et continuez de battre jusqu’à l’obtention d’une crème lisse.
Étalez la pâte dans un moule à tarte, piquez-la de plusieurs coups de fourchette.
Répartissez le brocoli et les lardons. Versez la préparation à la ricotta dessus. Rajoutez quelques copeaux de parmesan et des petits morceaux de feta.
Faites-cuire 10 minutes à 200°, puis réduisez la température à 180° et poursuivez la cuisson pendant environ 20 minutes.
N’oubliez pas de l’accompagner d’une salade. J’ai choisi de la mâche avec un peu de vinaigrette à la moutarde, câpres et olives vertes.
Voici une manière différente de manger du brocoli. Les tartes salées font toujours un bon repas et l’avantage, c’est qu’on peut les réaliser de différentes façons. La combinaison des ingrédients est sans limite.
Les signes d’un printemps à venir apparaissent de-ci de-là dans la nature, les beaux jours se préparent !
Quand il pleut beaucoup en ville, Mollat est mon meilleur refuge. Mollat est la plus grande librairie de Bordeaux et certains disent même qu’elle est la plus grande librairie indépendante d’Europe. J’en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à Mollat. Ces jours-ci, la fameuse librairie fête ses 120 ans !
En tout cas, ça vous laisse imaginer le grand choix de livres que vous pouvez y découvrir. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges confondus. Mon rayon préféré est celui des voyages et bien sûr, celui des livres de cuisine. J’adore regarder les photos, les recettes d’autres pays, les nouveautés…enfin je peux passer un long moment à l’intérieur et évidemment à la fin j’ai toujours faim !
La dernière fois, j’ai craqué pour un livre de desserts, étonnant pensez-vous ! Mais il y a quand même une originalité, puisque ce sont des recettes sans sucre. Pour être plus précise, sans sucres raffinés. Emelie Holm, l’auteur a remplacé le sucre blanc qui a un indice glycémique élevé par des sucres naturels comme le sirop d’érable, le miel, le sirop d’agave, le sucre de fleur de coco dont l’indice glycémique est plus faible.
Ces biscuits que je vous propose aujourd’hui sont extraits du livre « Mes bons desserts sans sucre » d’Emelie Holm.
Ingrédients :
130 g de noisettes
90 g de noix de coco râpée
1 cuillère à soupe d’huile de coco
60 g de graines de tournesol
60 g de canneberges
1 œuf
2 cuillères à soupe de sucre de coco
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
1 petit morceau de gingembre
1 pincée de sel
Faites griller les noisettes à sec dans une poêle. Laissez-les tiédir, puis frottez-les pour éliminer la peau. Mixez les noisettes à l’aide d’un robot pour obtenir une poudre.
Faites griller la noix de coco râpée à la poêle jusqu’à ce qu’elle dore.
Faites fondre l’huile de coco. Mélangez tous les ingrédients dans un saladier. Laissez reposer pendant 15 minutes. Pendant ce temps, préchauffez le four à 150°C.
Formez des petites boules de pâte et aplatissez-les sur une plaque tapissée de papier sulfurisé.
Enfournez au milieu du four pour 15 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient dorés. Laissez refroidir avant de servir.
A la maison, on a bien aimé ces petits biscuits gourmands et généreux. Mais ce n’est pas pour autant que je vais faire des desserts sans sucre tout le temps.
J’aime bien la proposition d’Emelie et je suis persuadée qu’il faut aller petit à petit vers une consommation sans sucres ajoutés. Mais un bon dessert classique de temps en temps aura toujours sa place chez moi.
Après tout, la vie est toujours une question d’équilibre, n’est-ce pas ?