J’aimerais commencer cette année, en partageant avec vous une adresse à Londres que j’ai découvert lors de mon dernier voyage dans cette belle capitale.
Si vous pensez aller à Londres en 2017, sans doute visiterez-vous le quartier de Notting Hill, connu dans le monde entier pour ses jolies maisons colorées. J’aime bien y aller les jours où il n’y a pas de marché, ainsi je peux profiter des magasins et des jolies couleurs sur les façades sans être noyée dans la foule.
J’ai découvert le Farm Girl Café grâce au blog de Missbbobochic, que je suis également sur Instagram. Quand j’ai dit à Miss B que j’allais passer quelques jours à Londres, elle n’a pas hésité une seconde à me donner les bonnes adresses de la ville.
Le café passe totalement inaperçu , il est caché derrière une cour très lumineuse qui sert aussi de terrasse aux beaux jours.
Farm Girl Café est idéal pour prendre un petit-déjeuner tardif, un repas veggie ou un goûter gourmand.
Mes enfants étaient aux anges avec cette savoureuse tasse de chocolat chaud.
Les pancakes étaient exquis et délicieux.
Quand je suis en vacances, j’adore prendre des petits-déjeuners copieux et plutôt salés. Ici, à n’importe quelle heure de la journée, vous pouvez profiter de ces tartines d’avocat avec un œuf mollet.
Les serveurs sont vraiment très sympas et en plus, ils parlent français !
Alice’s est le magasin incontournable de Portobello Road et je pense qu’il est aussi devenu le plus photographié. Ce n’est pas pour rien car de véritables trésors se cachent à l’intérieur.
Impossible de sortir d’ici sans un petit souvenir…
Après avoir partagé ces photos avec vous, j’ai maintenant envie de retourner à Londres au plus vite ! Il existe tellement de quartiers charmants et de lieux à découvrir. J’ai encore quelques bonnes adresses à vous montrer dans cette ville magnifique mais ce sera pour une autre fois.
Pendant les dernières vacances scolaires, on a passé quelques jours à Londres avec les enfants. Mon fils et moi-même étions très excités à l’idée de visiter le studio de la Warner Bros situé à Leavesden à une heure du centre de Londres. En effet, je suis fan d’Harry Potter depuis sa naissance. J’ai dévoré tous les livres et j’attends avec impatience de lire le dernier. Mes enfants sont plutôt fans de la filmographie et l’idée de s’approcher du monde magique d’Harry Potter les enchante.
Le problème pour nous, c’est qu’on s’y est pris un peu tard, et tous les tickets étaient déjà vendus. Mel, du blog « Le coin de Mel » habite Londres, elle a essayé de nous obtenir des places sans succès. Merci Mel pour ton aide que nous avons beaucoup apprécié.
Mon fils était un peu déçu mais rien n’était perdu. Parce qu’au centre ville de Londres, vous pouvez également suivre les traces du sorcier le plus connu de la planète. Pour commencer, la pièce de théâtre du dernier livre de J. K. Rowling se joue en plein centre de Londres dans le quartier de Soho. Vous pouvez aussi aller à l’expo qui se tient dans le même quartier et y acheter quelques souvenirs.
House of Minalima, c’est plus qu’un magasin, vous pouvez y trouver des affiches originales du film et profiter de la décoration.
Pour visiter Londres, on a choisi d’utiliser les bus de ville. Certes, le métro peut s’avérer plus rapide mais le bus à deux étages est un plaisir pour les yeux. Les enfants ont adoré monter jusqu’au deuxième étage et contempler cette ville magnifique.
Dans les films, Harry Potter et ses amis prennent chaque année le train pour aller à l’école des sorciers. Les scènes se jouent dans deux gares qui sont situés côte à côte. Les scènes d’extérieur se jouent dans la majestueuse gare St Pancras.
La gare de St Pancras est simplement spectaculaire et elle mérite bien une visite même si vous n’êtes pas à la recherche des sorciers.
La gare de style victorien, ainsi que son hôtel, datent de 1868.
N’hésitez pas à visiter l’hôtel, c’est un vrai bijou.
En sortant de la station St Pancras, vous trouverez juste à côté la station King’s Cross où se trouve la fameuse plateforme 9 3/4 sur laquelle les petits sorciers prennent le train pour aller à l’école.
Vous trouverez la plateforme magique avec la moitié d’un chariot rempli de valises. Les enfants peuvent prendre la pose et faire une photo pour 10£. Il y a toujours du monde. Vous devrez attendre au moins 1 heure. Heureusement, pour nous, les enfants ne tenaient pas à faire la photo avec tout le monde qui les regardait. Ils ont préféré visiter le magasin qui se trouve juste à côté.
Vous trouverez des souvenirs très différents et pour tous les budgets. Mon fils a choisi l’écharpe de Gryffondor et la baguette magique d’Harry. Ma fille avait très envie de goûter aux bonbons magiques au goût « délicieux » de crotte de nez, de vomi, de poivre ou encore d’herbe fraîche.
Un autre endroit de tournage du film « Harry Potter et le prince de sang-mêlé »: le Millennium Bridge. D’un côté, vous trouverez la Cathédrale St Paul et de l’autre, le Musée d’art contemporain, le Modern Tate. Dans le sixième film de la saga, le pont est détruit par les « mangemorts ».
Pour continuer notre tour particulier d’Harry Potter, direction la City, le quartier financier de Londres.
Au centre de ces édifices imposants, se trouve le Leadenhall Market. Cet endroit magique date de l’an 1300. À ces débuts, c’était un marché dédié à la nourriture.
Actuellement, ce n’est plus un véritable marché. Ses halles sont remplies de magasins, pubs et snacks. C’est ouvert du lundi au vendredi. Nous l’avons visité le samedi, c’est pour cela qu’il était vide. Ce n’est pas si mal pour contempler la belle architecture de cet endroit hors du temps.
Au travers des siècles, le Leadenhall Market a su s’adapter. De nos jours, il est visité par les touristes du monde entier, et bien sûr par les gens qui travaillent dans le monde de la finance.
Il a été utilisé à de nombreuses reprises pour des tournages de film.
On peut apercevoir ce lieu de tournage dans « Harry Potter à l’école des sorciers ». Ils ont filmé ici pour représenter le chemin de traverse qu’est la grande rue marchande des sorciers Diagon Alley. On peut voir aussi l’entrée du Pub « Le chaudron baveur ». Maintenant c’est un opticien qui occupe la place.
Voici mon petit sang-mêlé qui est ravi de connaître le véritable lieu du tournage.
Pour le film ‘Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban », l’entrée du pub « Le Chaudron Baveur » change d’endroit et il est désormais au Borough Market.
Cette charmante boutique de fleuriste correspond à l’entrée secrète des sorciers.
Trafalgar Square, une des places les plus importantes de Londres sur laquelle se trouve la National Gallery et où les « mangemorts » passent après avoir détruit le pont Millennium.
Dans « Harry Potter et les reliques de la mort », Ron, Hermione et Harry sont perdus à Picadilly Circus, endroit emblématique de la ville.
Le soir, Picadilly Circus est toujours plein de monde, c’est une des artères de la ville.
Le parlement de Westminster sert de décor quand les balais volent juste à côté dans « Harry Potter et l’ordre du Phénix ».
Tous les endroits que je vous ai montré, vous pouvez les visiter dans la même journée avec les guides touristiques. La visite se fait en taxi, ou en bus, ou à pied…il y a plusieurs manières et différents prix. Notre tour était gratuit et chaque jour on a pu visiter un décor différent de film.Des décors plus vrais que natures qui plaisent aux « moldus » et aux sorciers !
C’est une manière ludique de visiter la ville. Les enfants étaient ravis et nous aussi.
Lors de notre escapade à Sarlat, nous avons loué un canoë pour descendre un bout de la Dordogne. Si un jour vous allez dans cette belle région, je vous conseille de le faire. Pendant les mois d’été, il fait vraiment très chaud et cette balade apporte beaucoup de fraîcheur. C’est aussi l’occasion de profiter de superbes paysages.
Les panoramas sont époustouflants et on peut descendre du canoë à tout moment pour visiter les villages qui longent la rivière : La Roque Gageac, Beynac…
Des villages qui semblent directement sortis de la roche.
Se promener dans les ruelles et contempler la Dordogne depuis les hauteurs est un moment inoubliable.
Des lieux insolites et tellement bien conservés qu’on se croirait parfois à l’époque médiévale.
Et entre chaque village, on a le temps d’observer la nature et le fleuve simplement, c’est une véritable merveille.
Des châteaux comme dans les contes des fées sont à découvrir tout au long de votre chemin.
En soirée, nous avons retrouvé avec beaucoup de plaisir, notre adresse préférée dans la région : le restaurant « Le Petit Paris » situé à Daglan. Nous connaissons cette adresse depuis dix ans, sa qualité et son savoir-faire n’ont pas changé. Nous nous régalons toujours autant.
Le confit de canard en nems est juste incroyable. Il existe deux menus. Un dans lequel se trouve cette entrée qui s’appelle « les incontournables du Petit Paris ». Et un autre menu qui change toutes les semaines. J’ai gardé un très beau souvenir de ces nems et j’ai voulu en profiter à nouveau. C’était délicieux comme dans mes souvenirs.
Mon mari a préféré l’autre menu et son entrée était aussi à la hauteur de ses attentes.
Les plats qui ont suivis, étaient parfaits. Des textures et des saveurs si différentes avec de belles alliances qui explosent en bouche.
Ma mousse soufflée « mi-cuit, mi-amer » au chocolat de Saint-Dominique, est un plaisir pour les sens, goûteuse et gourmande.
Les framboises en gratin étaient délicates et exquises. Si vous faites un tour dans la région, je vous invite vraiment à découvrir cette adresse.
Le Périgord est une destination à ne pas manquer. Ici, vous avez tout pour passer quelques jours de rêve : la nature, les beaux villages et la gastronomie gourmande et savoureuse.
La semaine dernière, on a eu la chance avec mon mari, de faire une escapade de trois nuits à Sarlat-la-Canéda en Dordogne. Les enfants sont eux, partis une petite semaine chez leurs grands- parents. Nous connaissons déjà cette ville et y sommes venus d’autres fois. Pourtant,nous sommes toujours autant émerveillés. Cette ville est tout simplement magnifique, chaque ruelle et chaque recoin offrent tout ce qu’ils ont de plus beaux.
Les hôtels particuliers, comme celui-ci reconverti en restaurant, sont si bien conservés qu’on pourrait se croire dans un film d’époque.
Le Badaud est une statue en bronze qui domine toute la vieille place de Sarlat. Elle a été réalisée par l’artiste Gérard Auliac. L’homme a l’air tranquille et perdu dans ses pensées. En tout cas, il s’est installé sur la meilleure place pour observer le marché de Sarlat, qui se déroule les mercredis et les samedis.
Le marché couvert et ses impressionnantes portes en acier ne vous laissent pas indifférent.
Les producteurs locaux s’installent partout dans la ville et c’est un vrai plaisir de flâner dans les rues.
Le canard et l’oie sont bien sûr des stars ici !
S’asseoir et prendre un verre en terrasse est un réel plaisir mais aussi le meilleur moyen de prendre le pouls de la ville.
Evidemment, les fraises du Périgord sont incontournables.
L’architecture médiévale vous révèle des détails et des bâtiments incroyables.
Les terrasses attendent les touristes. Cependant, pour notre première soirée, nous avons préféré manger dans notre hôtel, un véritable havre de paix à seulement un kilomètre du centre ville de Sarlat.
L’hôtel Meysset a une situation privilégiée, situé sur les hauteurs de la ville et à seulement quelques minutes de la cité médiévale de Sarlat.
La piscine est entre deux vallées. La vue y est superbe. Moment de détente assuré !
Nous avions à notre disposition un grand parc pour nous promener ou simplement lire un bon bouquin.
Les repas sont servis sur une grande terrasse avec une vue imprenable ! Si vous me suivez sur Instagram, vous avez sûrement vu la photo du petit-déjeuner.
La cuisine est traditionnelle mais inventive. Mon foie-gras mi-cuit était simplement extra !
La suite était très qualitative. C’est certain que si on retourne à Sarlat, on a déjà notre charmante adresse gourmande.
Les desserts sont d’une finesse et d’une douceur hors pair. Mais le meilleur de cet hôtel, c’est sans aucun doute le personnel qui travaille avec une grande gentillesse. On a l’impression d’être dans une chambre d’hôte. L’hôtel est très familial et le personnel à l’écoute.
C’est aujourd’hui certain, nos aventures en Dordogne continueront….
Visiter « Les Machines de L’île » à Nantes, c’est comme entrer dans un livre de Jules Verne. C’est un voyage extraordinaire dans l’imaginaire et pour tous les âges. Les enfants sont émerveillés et parfois même, ils sont effrayés. Les plus grands retrouvent leur âme d’enfant et ne la quitteront pas de tout le voyage.
Ce projet artistique totalement inédit a été conçu par Pierre Orefice et François Delarozière. Il se sont inspirés du monde imaginaire de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes. Les machines de l’île sont situées sur les anciens chantiers navals de la ville.
Dès votre arrivée, le majestueux éléphant vous attend pour un embarquement immédiat ! Pour vous faire un idée, l’éléphant en chiffres c’est : 12 m de haut, 8 m de large, 21 m de long et 48,4 tonnes d’acier et de bois. Un véritable éléphant d’Afrique mesure autour de 3,50 m de haut, un vrai nain à côté de celui qui est devenu un des symboles de la ville.
Quand cet éléphant impressionnant part en balade c’est un véritable engrenage mécanique qui se met en mouvement. A bord, vous pouvez visiter l’intérieur de cette machine époustouflante. Il y a la place pour 50 personnes et vous aurez la même vue que si vous étiez au quatrième étage d’un immeuble. Les belles façades nantaises sont juste en face.
La billetterie est ouverte dès 10 heures du matin. Vous pouvez acheter sur place le ticket. Il vous donne droit à une promenade avec l’éléphant pendant environ une demi-heure, plus le visionnage du film et les terrasses de l’atelier où vous verrez en direct comment les artisans continuent de créer d’étranges créatures. Le même ticket vous permet aussi de visiter la galerie des machines, un véritable laboratoire rempli de bêtes plus ou moins apprivoisées.
Nous avons commencé par la galerie des machines. Il vous faut compter environ une heure et demie de visite. Vous pouvez aussi embarquer directement sur l’éléphant qui vous amène au carrousel des mondes marins où le ticket d’entrée se prend à part. En tout cas, je vous conseille de venir tôt, même un peu avant les horaires d’ouverture. De cette façon, vous pourrez visiter la galerie, l’atelier et faire un voyage à dos d’éléphant dans la même matinée. Nous avons gardé le carrousel pour l’après midi.
Dans la galerie des machines, vous attendent une chenille, un héron de 8 m d’envergure, une fourmi géante, une araignée ainsi que des plantes mécaniques.
La visite est rythmée par les animateurs qui vous expliquent l’histoire et le fonctionnement de ces étranges créatures. Le héron qui mesure 8 m d’envergure est même capable de voler. Pour chaque animal, ils demandent des volontaires ou choisissent des courageux parmi les visiteurs.
Mes enfants ont eu la chance d’être choisi pour piloter la fourmi géante.
Je vous laisse imaginer l’émotion qu’ils ont ressentie… Ils étaient ravis !
Avant d’embarquer sur le carrousel des mondes marins, des poissons étranges sont testés et apprivoisés dans la galerie.
L’araignée endormie dans son trou, méfiez-vous en, elle peut aussi voler au-dessus de vos têtes.
Et voici l’affiche de l’arbre aux hérons. Un projet artistique démesuré qui je l’espère sera bientôt achevé. La première branche de cet immense arbre est déjà terminée et vous pouvez vous balader dessus.
Dans l’atelier, vous pourrez observer les artisans en train de travailler. Non seulement, ils continuent de réaliser des bestiaux pour l’arbre aux hérons mais ils font aussi des animaux incroyablement beaux pour d’autres villes de France ou même d’ailleurs. C’est le cas de cet impressionnant dragon commandé par la Chine.
Juste à côté de la galerie aux machines, il y a un petit manège peuplé de créatures étranges. C’est idéal pour faire patienter un peu les plus petits pendant que l’éléphant arrive pour nous récupérer.
L’éléphant vous amène directement au carrousel des mondes marins. Nous, à ce stade de l’aventure, on a préféré faire une pause bien méritée pour aller manger.
Direction « La cantine du voyage » située à quelques mètres du carrousel. Un endroit idéal si vous êtes en groupe ou en famille. Le menu est unique et très simple mais bien équilibré et très bon. Ce jour-là, un bon poulet avec des pommes de terres était au menu. Les desserts sont variés et vraiment très gourmands.
Les enfants se sont sentis tout de suite très à l’aise !
A travers les anneaux de Daniel Buren, vous avez une vue imprenable sur la ville de Nantes et ses vieilles façades ‘tordues ».
Le chemin entre le restaurant et le grand carousel est aussi l’occasion d’admirer les bords de Loire.
Le carrousel des mondes marins est un incroyable aquarium mécanique sur trois niveaux dédié à la mer. Vous pouvez tout simplement acheter un ticket pour le visiter sans tour ou un ticket avec un tour à choisir entre les trois niveaux. Je vous conseille de prendre ce dernier plus quelques tickets supplémentaires pour faire quelques tours de plus. L’idéal est de faire un tour à chaque niveau. Parce que vous allez le découvrir tout de suite, ce carrousel n’est pas comme les autres. Il est conçu pour les petits et les grands et croyez-moi, les adultes prennent autant de plaisir que les petits. L’esprit de Jules Verne n’est jamais très loin.
A la surface de la mer, au troisième niveau, vous trouverez des bateaux, des poissons volants, des méduses, entourés par 24 vagues mécaniques.
Chaque machine a des boutons pour monter, faire du bruit ou même produire de la fumée !
Dans les abysses, au deuxième niveau seuls les enfants d’une taille supérieure à 1m35 peuvent embarquer.
Dans les fonds marins, le dernier étage vous pouvez monter sur un calamar géant, un crabe, un coquillage…Je suis montée toute seule dans le petit coquillage et j’ai fait une grande découverte, je suis claustrophobe ! Franchement, je n’ai pas passé un moment très agréable à l’intérieur. Si vous avez peur d’être enfermé, optez plutôt pour le crabe !
A la sortie, on croise à nouveau notre ami, le majestueux roi de l’île aux machines. On quitte cet endroit, émerveillés et avec le sentiment d’avoir vu un spectacle unique au monde. J’espère que la balade vous a plu et que vous aurez envie d’y aller à votre tour. En tout cas, je vous le conseille vivement !
La semaine dernière, c’était les vacances scolaires pour l’académie de Bordeaux. Mes enfants adorent à cette époque de l’année aller en Espagne et évidemment moi aussi ! Direction Madrid donc, la ville dans laquelle je suis née et où toute ma famille vit encore. Depuis maintenant 16 ans, j’habite à Bordeaux avec ma petite famille mais j’aime quand je peux, m’échapper dans mon cher pays, l’Espagne.
J’apprécie beaucoup de retourner à Madrid, me balader dans ses rues pleines de gens et de vie puis contempler ses jolies façades multicolores et de tous les styles. Cette ville est toujours aussi accueillante et sa lumière et son ciel sont uniques. Je vous ai déjà parlé de cette ville magnifique ici, là et encore ici.
Cette fois-ci, j’ai eu l’opportunité de regarder Madrid, vue d’en haut. Je vous montre ici trois terrasses ou « roofs » le mot en anglais qui est à la mode. Parce qu’il n’y a pas d’hôtel ou de bar branché qui se respecte sans son « roof » !
La première terrasse se situe en plein cœur de la ville, dans le « Circulo de Bellas Artes« . C’est un centre culturel privé mais ouvert à tous. En bas, vous trouverez un restaurant et une terrasse. Il y a des expositions toute l’année ainsi que d’autres activités culturelles.
Montez sur son toit et profitez de la vue panoramique a un petit coût : 4 euros par personne mais ça vaut amplement le coup. La vue y est spectaculaire et le ciel ce jour-là était magnifique.
La déesse romaine Minerve, vous souhaite la bienvenue. Elle représente la sagesse et l’art, c’est justement l’emblème du Circulo.
Et c’est parti pour une vue spectaculaire à 360°.
Le quartier financier est ici face à vous.
Vous pouvez bien sûr y boire un verre ou un café dans le bar.
Ou bien vous allonger et profiter du soleil de la capitale.
Le toit de « Circulo de Bellas Artes » a un pouvoir magique, quand vous descendez de là, vous êtes déjà tombé amoureux de cette ville !
Pour monter sur le toit, je vous conseille de prendre l’ascenseur et pour descendre, l’escalier ! Cet édifice a une architecture unique.
Pour le toit suivant, on change radicalement de quartier. Ma sœur nous a amené manger au Gau & Café qui est situé dans le quartier de Lavapiés.
C’est un quartier populaire où se mélangent artistes et bohèmes de tous horizons.
Gau & Café est situé sur le toit d’une ancienne église reconvertie aujourd’hui en école. D’ailleurs, en montant vers le toit on peut voir la bibliothèque.
La terrasse est normalement prise d’assaut mais le jour où on l’a visité il y a eu pas mal d’averses.
L’équipe de Gau & Café est vraiment très sympa !
Vous pouvez venir à midi pour manger un menu comme nous avons fait, avec un excellent rapport qualité-prix ou simplement pour prendre un apéritif. Mais vous pouvez aussi profiter de la terrasse le soir pour prendre un verre et profiter du ciel madrilène.
Et du quartier de Lavapiés, je vous amène au quartier de Chueca. Un autre quartier populaire de la capitale dans lequel vous vous sentirez tout de suite comme à la maison. Chueca est comme un petit village au coeur de la capitale. Le jour, vous trouverez plein de magasins et de cafés très cosmopolites et le soir il y a toujours de l’ambiance.
C’est encore ma sœur qui m’a donné l’adresse du toit suivant. Comme je vous ai dit auparavant, je suis un peu comme une touriste dans ma propre ville !
Pour aller sur le toit il faut rentrer au marché de San Anton. Ce marché très populaire autrefois, a été entièrement restauré pour une clientèle plus moderne et cosmopolite. Le marché est ravissant et vous pouvez manger sur place des cuisines très variées.
Le restaurant qui est situé sur le toit du marché, « La cocina de San Anton« , est très bon et une fois de plus, le rapport qualité-prix est plus que raisonnable.
Vous serez le bienvenu à n’importe quelle heure de la journée et le restaurant est aussi ouvert la nuit.
C’est inévitable, à chaque fois que je viens à Madrid, je tombe en admiration de ma ville. Connaissez-vous Madrid ? Elle vous attend toujours avec les bras bien ouverts et son ciel magnifique ! De Madrid al Cielo…
Lors de mon dernier voyage en Andalousie, j’ai eu le coup de cœur pour ce restaurant. La Parra est située dans la partie ancienne d’ Almuñecar, adjacente au mur de l’église.
La Parra est une ancienne maison bourgeoise typiquement andalouse. Le nouveau propriétaire a fait une belle rénovation. Il a voulu respecter au maximum la structure de la maison. Tous les sols, les portes et les fenêtres sont d’époque.
Dès la lecture de cette citation à l’entrée de la batisse, on a tout de suite envie de se laisser aller et vivre le présent évidemment !
La Parra est plus qu’un simple restaurant. C’est aussi une ambiance. Dès l’entrée, l’esprit andalou est partout. C’est un petit morceau d’Andalousie à l’état pur et préservé.
Le patio est typique des demeures andalouses. Il relie toute la maison est souvent offre un rafraichissement par le biais d’une petite fontaine ou d’une source d’eau.
Chaque pièce ouvre sur une ambiance différente. La maison n’a pas été décloisonnée et l’on a donc plusieurs salles à manger, ce qui offre une intimité et une quiétude pour profiter du repas.
Un délicieux gazpacho pour commencer le repas. C’est toujours un plaisir de déguster un gazpacho bien frais lorsque la chaleur monte à l’extérieur.
La suite se compose de merveilleux calamars » en su tinta » !
Le tartare de thon et avocat est fameux , on en redemande…
En ce moment, une exposition de photos est mise en valeur grâce aux murs blancs du site.
Je suis tombée sous le charme des sols anciens de cette demeure. Tous différents et uniques !
C’est une bonne idée de râper du citron vert dessus !
La culture arabe n’est jamais très loin quand vous êtes dans le cœur de l’Andalousie.
On a poursuivi notre repas gourmand avec des pommes de terre poêlées aux champignons, poivrons, œufs et foie-gras. Le tout parsemé de truffe. On n’en a pas laissé une miette !
Je trouve que ce restaurant, est l’endroit idéal pour des repas de famille nombreuse. On peut facilement privatiser une des pièces de la maison.
Pour le dessert, « tocino de cielo », un dessert très typique.
Les soirs d’été, vous pouvez siroter un cocktail sur sa grande terrasse et admirer la vue.
On a également dégusté un délicieux sorbet de citron fait-maison.
Les anciens propriétaires ont laissé quelques objet et mobiliers d’époque qui apportent une âme au lieu.
C’est sûr, on reviendra bientôt !
Qu’attendez-vous pour faire un tour en Andalousie ?
Pendant mes vacances à Almuñecar, j’ai passé beaucoup de temps à me balader avec les enfants. De temps à autre, j’avais envie d’avoir de vos nouvelles et je me dirigeais donc vers La Italiana Café qui est ma « base des opérations ». Ils ont le wifi gratuit, ce qui est intéressant mais beaucoup plus encore. Le propriétaire m’a raconté que son arrière grand-père était italien et qu’il a créé la décoration et le nom du lieu en hommage à cet homme.
J’aime bien m’asseoir à cette table pour déguster un café latte ou un café au Nutella. Un vrai délice !
Le propriétaire aime bien les enfants et il a toujours des histoires formidables à raconter. C’est un vrai passionné de culture et d’histoire et il tient son propre blog !
Cette cafeteria est très grande, elle est ouverte tous les jours de la semaine. Non seulement, on peut déguster de fameuses glaces mais aussi des crêpes, des tartes maison et toutes sortes de gâteaux. Venez le soir, vous pouvez vous régaler avec de délicieuses pizzas.
Je n’ai pas eu l’occasion de goûter sa tarte aux nisperos mais je suis sûre qu’elle est très bonne.
J’ai voulu goûter les gâteaux historiques qui proviennent d’une recette millénaire. La « cazuela mohina » d’origine mozarabe et qui date environ de l’année 711. Je n’ai pas encore la recette, peut-être qu’un jour le propriétaire de La Italiana me la donnera… A l’intérieur de ce dessert, il n’y a que des ingrédients nobles comme les amandes, les zestes de citron, la mie de pain, du sirop et différents épices.
La « Torta d’ Al Aju » est une pure merveille que vous ne pouvez trouver qu’ici.
Les enfants et moi, nous nous sommes régalés avec ces desserts incroyables et rares. Le propriétaire de La Italiana a trouvé un livre de recettes anciennes dans une vieille malle. Il a conservé quelques recettes pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.
Almuñecar est située dans un endroit exceptionnel, elle appartient à la Côte Tropicale. Ici, poussent tout types de plantes et de fruits tropicaux comme: la chirimoya, la mangue, les fruits de la passion, la nispola, la guayaba..
Parfois, les enfants viennent ici avec moi pour déguster une glace à la chirimoya, à la mangue ou aux higos chumbos. Tous ces parfums sont artisanaux et réalisés avec des fruits tropicaux qui grandissent dans la région.
Si vous voulez ramener des petits cadeaux artisanaux, vous trouverez de délicieuses confitures irrésistibles. Elles sont faites maison.
Elles sont extras et de grande qualité. Composées de beaucoup de fruits et peu de sucre. Rien de mieux pour un petit-déjeuner ensoleillé !
La Italiana aime la culture et on le constate rapidement. Sur les murs, vous pouvez voir des tableaux d’ artistes exposés. On peut les admirer et les acheter. La Italiana s’improvise musée.
Elle est aussi une « bibliothèque ». Il y a des livres dans 9 langues différentes. Vous pouvez même les emprunter à condition que lors de votre prochaine visite, vous rapportiez des livres à votre tour.
Vous avez également des journaux internationaux.
Vous l’aurez compris, j’ai bien choisi ma base d’opérations ! Un endroit où on est la bienvenue à n’importe quelle heure de la journée et dans lequel vous trouvez toujours votre bonheur.
Bien-sûr, on peut emporter ces délicieuses pâtisseries à la maison.
Un instant de gourmandise pour continuer à explorer cet endroit…
La Méditerranée change chaque jour sa teinte de bleu, elle vous offre constamment un tableau diffèrent et le pantone des bleus est à l’infini.
Cette plage appartient à la ville d’Almuñecar en Andalousie même si pour y accéder vous avez besoin de sortir de la ville et de prendre la voiture.
Je viens dans ce lieu depuis mon enfance. J’aimerais vous dire que depuis rien a changé, mais évidemment rien ne peut rester figé dans le temps. Il y a beaucoup de constructions mais l’endroit n’a pas pour autant perdu son âme et son charme.
On aime bien venir ici pour manger au « Chambao de Joaquin », un restaurant où l’on a presque les pieds dans l’eau et où l’on peut goûter aux spécialités de la région avec délectation.
La cuisine est à l’air libre.
Les sardines se font doucement au feu de bois. Elles sont délicieuses !
Les poulpes à la plancha sont quant à eux merveilleux.
La paella se cuisine aussi au feu de bois.
Le chef Joaquin n’est jamais très loin et discute avec ses clients spontanément.
La salade tropicale est extra, elle est riche en fruits et en vitamines !
C’est un moment de détente pour tout le monde.
Cet endroit est un rêve, manger face à la Méditerranée est un instant unique et privilégié !
Pendant les vacances scolaires, nous avons passé un weekend à Bilbao avec les enfants. Ils étaient ravis de découvrir un autre coin d’Espagne.
Le premier mot qui vient à la bouche des gens lorsqu’on parle de Bilbao, c’est Guggenheim, le musée bien sûr. Ici,nous avons découvert beaucoup plus qu’un musée.
La ville a un beau patrimoine architectural et culturel, elle montre un réel dynamisme.
Dans le passé, Bilbao était une des villes les plus riches d’Espagne. Après des années difficiles liées à la crise économique, la ville s’est plongée dans le noir et la tristesse. Ses façades sont apparues sales et mal entretenues.
Dans les années 80, Bilbao a lancé un énorme plan de revitalisation urbaine. Le grand projet de ce plan fut la construction du célèbre musée Guggenheim. Quelques années plus tard après le lancement du programme, la ville s’est métamorphosée.
Aujourd’hui, se promener dans Bilbao est un vrai plaisir.
Les plus grandes signatures mondiales viennent apporter leur patte : celle du musée Guggenheim dessiné par Frank Gehry, l’aéroport et le pont de Santiago Calatrava, le gratte-ciel de César Pelliqui, le centre culturel de la Alhondiga dont le design est de Philippe Starck.
Bilbao s’entoure de pointures de l’architecture et l’ensemble des constructions se mélange parfaitement aux édifices classiques comme le Théâtre Arriaga. Ce patrimoine fait de cette ville, une destination incontournable.
Le « Casco Viejo » ou les « Sept Rues » est le quartier le plus ancien de la ville. A l’intérieur, on peut contempler des façades multicolores, une cathédrale et trois églises charmantes.
En seulement quelques années, Bilbao est devenue une ville touristique à part entière. L’année dernière, elle a même dépassé la très prisée ville balnéaire de San Sebastian en nombre de visiteurs.
Rien de mieux que des châtaignes grillées pour une petite pause gourmande. Louis est très fier de pouvoir lui-même demander un cornet de châtaignes, en espagnol, bien sûr !
La « Plaza Mayor » est splendide. Dommage que les terrasses soient fermées ce jour-là, à cause de la pluie. Il nous faut revenir aux beaux jours !
Bilbao regorge de bars à tous les coins de rue. A l’intérieur, vous pouvez consommer sans modération les fameux « Pintxos », des tapas les uns plus bons que les autres. Pour choisir le bon endroit, c’est très simple. Vous rentrez et vous observez ce qu’il y a sur le comptoir, si ça vous plaît, vous restez.
On a suivi le conseil que nous a donné notre hôtelier et cela nous a plutôt réussi !
Mais si vous préférez la finesse d’un bon restaurant, Bilbao compte pas moins de huit restaurants étoilés.
A côté de la Cathédrale, ce petit magasin a attiré notre attention.
La Cathédrale Santiago fait partie du chemin emprunté par les pèlerins de Saint-Jacques-de Compostelle.
Un circuit sans fin à travers les multiples ruelles vous attend, avec à la clé de jolies découvertes.
Je vous recommande cette boulangerie pâtisserie. Opila a toutes les spécialités de la ville comme la Carolina, le « bollo de mantequilla » ou le « pastel de arroz ».
Ils font de très bons cafés et un délicieux chocolat. Si vous préférez le salé, des petits sandwichs au Serrano sont réalisés et sont de vrais délices.
Les enfants ont beaucoup marché et ils étaient ravis de finir la journée à la foire. Ils ont beaucoup apprécié cette mini-roue.
Les bords du fleuve sont très agréables pour la promenade et la contemplation.
Toute la promenade du fleuve Nervion a été rénovée et Bilbao vit plus que jamais avec son fleuve.
Au cours de notre balade au fil de l’eau, nous avons rencontré une célèbre araignée géante. Les enfants se sont précipités vers elle. Même pas peur !
Cette belle et grosse araignée est connue dans le monde entier. Elle est l’œuvre de Louise Bourgeois. Elle a parcouru beaucoup de grandes villes dans des pays différents. Entre autres, La Havane où mon mari et moi l’avons vu pour la première fois.
La brume donne ici un côté mystérieux au site.
Cet ouvrage intitulé « Le grand arbre et l’œil » est une réalisation d’Anish Kapoor.
Le musée Guggenheim est une belle œuvre architecturale avec une lumière différente selon les moments de la journée.
Puppy attend les visiteurs à la porte du musée Guggenheim. Ce chien impressionnant a été réalisé par Jeff Koons.
Cette œuvre imposante apporte un peu de végétal et de fraîcheur dans ce quartier minéral.
J’espère que cette petite balade vous a plu et vous a convaincu d’aller prochainement visiter cette ville fantastique.
Malheureusement, je n’ ai pas pu photographier toutes les merveilles architecturales à cause du temps pluvieux et maussade. Une autre fois, j’espère bien vous montrer la ville sous un ciel plus clément.