Nous sommes rentrés en France depuis déjà quelque jours. Je voulais encore vous faire découvrir des photos de notre escapade en Galice. Tout a commencé dans cette maison au centre d’un petit village situé dans la province d’Orense.
Un endroit très paisible qui est entouré par la nature.
Ma tante nous a reçu avec une recette typique de Galice. C’est le poulpe à la galicienne.
Pour le préparer, vous aurez besoin d’un poulpe, de sel,de pimenton, d’huile d’olive et de pommes de terre.
Préparation : vous mettez le poulpe à cuire dans une casserole d’eau bouillante pendant au moins 1 heure et demie. Le secret pour qu’il soit tendre et qu’il n’ait pas la texture d’un chewing-gum, c’est de lui faire peur : au moment de l’introduire dans la casserole, il faut le mettre et le ressortir 4 fois. Il paraît que ça marche, en tout cas, ma tante le fait et c’est le meilleur poulpe qu’on n’ait jamais mangé.
On le coupe en petits morceaux, on rajoute de la fleur de sel, du pimenton et un généreux filet d’huile d’olive.
Et voilà votre poulpe est prêt ! Il faut dire que les matières premières en Galice sont de grande qualité .
Après cet excellent repas, on a fait une petite promenade à Orense. Cette ville possède quelque chose de surprenant.
Des sources d’eau bouillante au cœur de la ville ! On les appelle « As Burgas ».
La température est de 67° !
Pour pouvoir profiter de ces eaux magiques, la mairie a construit une piscine en centre ville. Il parait qu’en hiver, c’est toujours plein. Le froid de l’hiver à O° contraste avec la chaleur qui émane des » as burgas ».
La ville est gorgée de magnifiques façades qui nous rappellent son glorieux passé. Les romains l’avaient baptisé la « cité de l’or » à cause de l’abondance de ce métal.
Il y a plein de places très plaisantes.
La laitière est l’emblème de la ville. A une autre époque, les paysannes des villages voisins venaient dans la ville pour vendre le lait.
La cathédrale est très belle à l’intérieur. Fondée en 572, c’est la deuxième plus ancienne de Galice.
Cette coquille est connue par tous le pèlerins qui viennent du monde entier pour faire le chemin de St Jacques de Compostelle.
Elle mélange les styles roman et gothique, et comporte une façade avec la Porte du paradis imitation de la Porte de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. À l’intérieur, la Capilla del Cristo (chapelle du Christ) du XVIe siècle, contient un crucifix vénéré dans toute la Galice.
Partout dans la ville il y a des blasons qui appartenaient aux familles nobles de l’époque.
La ville est traversée par la rivière Minho.
Des sources d’eau thermale ont aussi été découvertes ici. La mairie à créée des piscines naturelles gratuites tout au long de la rivière pour le plus grand plaisir des habitants.
Plus tard, on a quitté Orense pour rejoindre Celanova, une autre ville au charme fou !
La ville était en fête.
L’ambiance de foire faisait un grand contraste avec le calme que dégageait le monastère San Salvador de Celanova.
Fondé en 936 par San Rosendo, l’ensemble architectural réalisé aux cours des siècles suivants est devenu un des plus beaux monastères de Galice et il a été déclaré Monument National.
A l’intérieur, un concert de musique classique nous attendait. C’était merveilleux. Aucun bruit de l’extérieur ne venait perturber les musiciens et la musique.
L’église abbatiale date du XVIIIe siècle et la nef est considérée comme l’une des plus parfaites de l’Architecture baroque.
En dehors du monastère, l’ambiance était à son comble.
La façade du marché a été construite par le grand père de ma tante !
On a terminé notre journée dans le village de ma tante. Mon oncle nous a montré une piscine naturelle.
Cette fois-ci, l’eau était bien froide.
On a visité le jardin d’Elena pour contempler ses magnifiques roses.
La Galice nous a conquis ! Il faudra y retourner bientôt.
Il existe bien un fruit qui définit la saison estivale, c’est la pastèque. Avec sa couleur éclatante, on a envie de la manger sous toutes ses formes. J’ai aperçu cette recette dans un magazine.
J’ai bien aimé l’idée d’associer le goût sucré-salé. Je crois qu’à partir de maintenant cette petite entrée deviendra un classique à la maison. C’est simple, désaltérant et léger.
Ces jours-ci, on a visité Collioure dans le Languedoc-Roussillon, une ville extraordinaire bercée par la méditerranée. Elle affiche partout les couleurs de l’été et de la pastèque !
Ingrédients :
1 Pastèque
Feta
Quelques feuilles de Basilic
Huile d’olive
Poivre (optionnel)
Pour commencer, couper la pastèque en tranches fines pour faire l’illusion d’un carpaccio de bœuf. Déposer-les sur une assiette.
Puis, couper la feta en petits morceaux et ciseler les feuilles de basilic. Disposer-les dessus le fruit..
Enfin, rajouter un filet d’huile d’olive, le poivre et c’est prêt !
Cette petite entrée est bel et bien méditerranéenne !
Cet adorable petit bouquet a été cueilli et réalisé par mon fils à la campagne. Je crois que les bouquets comme celui-ci n’ont pas de prix !
La nappe et le t-shirt de ma fille sont « faits maison » avec la technique de la pomme de terre que je vous ai présentée il y a peu.
Ce plat nous a beaucoup plu pour sa simplicité, sa fraîcheur et le mélange sucré-salé en bouche.
A votre tour d’essayer à présent !
Si vous avez l’occasion de visiter la côte catalane, n’hésitez pas à visiter ce village de Collioure plein de charme et de vie à l’image de la Méditerranée.
J’ai la chance d’avoir de la famille en Galice. Avec mon mari, on a été invité chez eux. Ma tante et mon oncle nous ont fait visiter plein d’ endroits magnifiques, entre autres, la ville de Pontevedra.
On a commencé la journée par un deuxième petit déjeuner. Chez le « calvito » vous avez pour 1 euro: un café, un mini verre de jus d’orange pressé, des churros et un petit gâteau . Tout est délicieux ! Le ton est donné, cette ville est généreuse partout et en tout lieu.
Dans cette ville,c’ est un plaisir de se perdre, vous trouverez des petits balcons fleuris partout, de magnifiques portes et fenêtres, des ruelles charmantes,de jolies façades et des petites places ensoleillées…
Le fameux écrivain Valle Inclan est né dans cette ville. On peut le voir encore faisant une petite promenade,sur la droite.
Les mouettes sur les toits nous indiquent que la mer n’est pas loin du tout !
Les églises dans cette ville sont magnifiques.
Les détails de l’extérieur sont très riches et plein de précision.
J’aime beaucoup cette photo de ma tante et mon oncle à la sortie.
Quand j’étais petite, j’aimais beaucoup aller voir ce type de kiosque pour acheter mes magazines préférés et quelques bonbons !
Là où vous regardez, le charme opère ! Mais avec la promenade on commence à avoir faim.
Direction Bueu, un petit village de pêcheurs juste à côté de Pontevedra. Dépaysement garanti ! Le parfum des fruits de mer est omniprésent, c’est tellement agréable.
Ici, vous pouvez voir des bateaux de pêcheurs partout. La qualité et la fraîcheur du poisson et des fruits de mer sont exceptionnelles.
On a mangé à « La Estrella » juste en face du port de pêche . Mon mari était aux anges ! C’est le meilleur « mariscada » plateau de fruits de mer, qu’il ait mangé de toute sa vie ! Même l’ancien roi d’Espagne aimait manger ici. Et pourtant, l’endroit paraît tout simple, il faut se méfier des apparences, souvent ce sont les endroits ordinaires qui sont les meilleurs !
J’adore son flan maison.Il est tellement bon, j’aimerais tant avoir la recette !
Après cet inoubliable repas, on a décidé de s’allonger un peu au soleil puis de se baigner pour profiter des eaux cristallines qu’offre cet endroit magnifique.
Les moules ont envahies l’espace marin,elles sont partout.
L’eau est tellement pure…
Mon mari a trouvé quelqu’un qui lui a prêté un paddle, il est tellement content de pouvoir pratiquer ce sport dès qu’il en a l’occasion et en plus dans cette eau sublime…
Toutes les criques sont entourées d’une végétation exubérante, on peut trouver des mûres et des abeilles qui bourdonnent autour des fleurs.
La Galice est un endroit magique, plein de beauté mais l’essentiel ici, c’est la générosité et l’amabilité des gens.
Une autre fois, je vous parlerai du meilleur poulpe à la galicienne, celui de ma tante !
Ainsi l’avez-vous deviné, Torocoro a passé un weekend à Carcassonne dans l’Aude !
J’aurais pu encore vous parler de la cité qui possède 52 tours et deux enceintes concentriques totalisant 3 km de remparts, mais l’histoire de cette cité est tellement riche que je vous laisse consulter les liens ici et ici.
Je vais plutôt vous raconter le weekend de Torocoro et des enfants dans cette belle cité.
Voici, Torocoro habillé comme au Moyen Age !
Les hommes avec des collants et les femmes avec des robes longues.
Cette cité est tellement bien conservée que les enfants se sont vite imaginés en princesse et en chevalier.
Même si la cité est littéralement envahie chaque été par les touristes, la vie de chat reste paisible à Carcassonne.
Par ici, Torocoro sur le bord du fameux puits qui cacherait un trésor. On a eu beau chercher avec les enfants, on n’a rien trouvé !
De toute façon, la cité est gorgée de trésors d’architecture.
Partout où vous regardez, vous trouvez des endroits magnifiques.
L’hôtel de la Cité est une merveille. Une légende plus récente dit que Michael Jackson y a séjourné.
Si vous avez la chance de passer un nuit ici, c’est formidable ! Sinon vous pouvez toujours y boire un verre côté terrasse. Un vrai havre de paix !
Voici la vue de la place depuis l’intérieur de l’hôtel.
L’hôtel est situé juste à côté de la basilique Saint-Nazaire, un vrai bijou !
Dans la cité, il n’y a pas que des vieilles pierres à contempler. Il y a plein de magasins de toutes sortes, de jouets, de glaces,de souvenirs….bref, plein de tentations pour les enfants. J’ai donc donné 5 euros à chacun pour leur apprendre à gérer leur argent. C’était drôle de les voir regarder les prix de chaque étal.
Louis a craqué pour une crêpe au Nutella à 2 euros !
Ana a préféré une glace pour le même prix. Il leur reste 3 euros chacun pour un petit souvenir…
La place est toujours très animée, de jour comme de nuit.
Ma fille a acheté un crayon géant et a donné 1 euro à son frère parce que son souvenir à lui coûtait un peu plus cher. C’est mignon et gentil de sa part !
Louis a pris une hache médiévale…
Les touristes ont adoré, c’est ainsi que Louis s’est retrouvé au milieu des passionnés du Moyen âge.
La cité est belle de l’extérieur comme de l’intérieur.
Si vous êtes dans le sud de la France, n’hésitez pas à faire un petit tour à la cité de Carcassonne. C’est une véritable merveille !
Si vous avez le plaisir de voyager en Andalousie et que vous êtes près de Malaga, n’hésitez pas à visiter ce magnifique village blanc. Il est époustouflant !
Le village est limité à l’ouest par les reliefs des montagnes de Malaga et au sud par la mer Méditerranée. Il est situé à 300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Dès qu’on arrive, on peut apercevoir la splendide fabrique de « miel de caña » qui est toujours en activité. Cette usine poursuit dans la tradition, la fabrication du « miel » introduit par les arabes en Espagne.
La « miel de caña » est la concentration du jus de canne à sucre.
Par où vais-je, à droite ou à gauche ? Peu importe, prenez le temps de vous perdre dans ces ruelles et vous découvrirez des merveilles.
Ici, la vie de chat doit être très plaisante ! C’est un village blanc mais d’autres couleurs s’y mêlent : le bleu, le vert, le rouge….toutes se marient à la perfection avec le blanc !
Les habitants sont conscients de la beauté de cet endroit et ils prennent bien soin d’entretenir chaque maison et chaque porte !
Parfois, on a l’impression d’être en Grèce, c’est normal, c’est la mer qui dicte les couleurs.
Les plantes et les fleurs sont omniprésentes, elles apportent une touche de couleur différente.
Pour les enfants, cette promenade est un jeu, ils adorent parcourir ces ruelles sans fin..
L’église de l’époque Renaissance est un vrai bijou.
Le bleu du ciel fait ressortir le blanc des constructions.
Notez que vous ferez beaucoup d’exercice physique lors de votre visite !
Au fur et à mesure de votre ascension, le lieu révèle l’émerveillement…
L’idée de faire cette photo est celle de mon fils. Il a aimé l’emplacement de la brouette à côté de la vieille porte. Il a absolument tenu à ce que cette photo paraisse dans le blog !
Tout là-haut, c’est la récompense: un bar avec une belle terrasse pour boire ou manger et profiter du superbe point de vue.
Des arbres fruitiers poussent partout dans la nature.
Et voilà un aperçu de Frigiliana, le village blanc haut en couleur
N’oubliez pas de ramener du « miel de caña », de la céramique artisanale et de belles photos !
Il existe à Almuñecar un endroit qui m’a toujours fait rêver. C’est le petit palace « La Najarra ».
Ce petit palais néo-arabe construit au XIX ème siècle, est un vrai bijou et un véritable arbre de paix dans la ville.
Quand j’étais petite, j’aimais bien imaginer des contes de fées orientales, l’histoire d’un prince qui avait fait construire cette maison pour sa princesse et sa petite fille.
Mais la réalité est tout autre, le palais fut construit entre 1830 et 1840 par une dame espagnole qui n’avait rien d’ orientale. Néanmoins, elle a fait construire ce palais avec des artisans qui sont venus spécialement de Marrakech.
La plupart des matériaux viennent aussi du Maroc.
La maison est passée de main en main jusqu’en 1989, puis la ville d’Almuñecar l’achète et de nos jours, c’est devenu l’office de Tourisme.
Vous pouvez aussi admirer une collection de roses du désert.
Vous pouvez rester le temps que vous voulez dans le jardin, personne ne viendra vous déranger !
La façade extérieure est riche en mosaïques.
Malheureusement vous ne pouvez visiter que le premier étage. Le deuxième est fermé au public.
Tout est magique dans cette demeure, son jardin, sa végétation méditerranéenne, ses fontaines…
Et en prime, vous avez une petite surprise au fond du jardin…
Une petite maison pour jouer à la poupée. Elle fut construite par un des propriétaires, qui avait trois filles, en 1939.
Évidemment, quand j’ai visité pour la première fois cette maison j’étais petite et je suis tombée sous le charme. Depuis j’ai toujours rêvé d’avoir une merveille comme celle-là au fond de mon jardin !
C’est une maison bien réelle, à l’intérieur vous pouvez trouver la cuisine, une chambre et on peut accéder à la partie supérieure par des escaliers qui sont situés à l’arrière de la maison. Actuellement, vous ne pouvez visiter que la partie supérieure.
Surprise, mon fils a poussé un peu les fenêtres et on a pu voir l’intérieur de la chambre ! Rien n’a changé depuis ma première visite enfant, à l’époque on pouvait la voir intégralement.
Elle possède son propre puits !
J’espère que cette petite visite vous a autant enchantée que moi.
Je viens de passer quelques jours de vacances à Almuñecar, cette ville que je connais depuis toute petite.
Almuñecar est considérée comme la ville la plus importante de la Côte Tropicale, elle porte bien son nom, de par son climat et sa végétation luxuriante.
Elle est située dans un endroit privilégié, à seulement 70 km de Malaga et de Grenade.
Se perdre dans ces ruelles blanches est un plaisir !
Des places gorgées de soleil, des terrasses et de la vie !
Et partout la couleur : bleu, blanc, rose, fuchsia, vert….
Dans le parc du « Majuelo » se trouvent les restes de l’usine de salaisons de poissons.
Cette ville n’est pas faite que de palmiers et de plages, elle est chargée d’histoire et c’est avec Cadiz l’une des villes les plus anciennes d’Europe.
Des phéniciens, des romains, des arabes, tous sont passés par ici et ont laissé leurs empreintes. Les Phéniciens avaient baptisé la ville : Sexi.
Le château San Miguel date probablement de l’époque des phéniciens, en tout cas, ses premières fouilles archéologiques sont de l’époque romaine.
Depuis son château vous pouvez contempler toute la ville, les plages et aussi l’intérieur des terres avec ses jardins et ses montagnes !
Vous pouvez aussi profiter d’une vue plongeante sur les « Peñones de San Cristobal ». Ce sont trois rochers, le plus grand est situé entre la terre et la mer.
Le grand rocher est accessible par des rampes, là- haut se trouve la Sainte-Croix et un belvédère où la vue sur la mer et la végétation sont magnifiques.
Un véritable oasis naturel pour les animaux et les plantes.
Et bien sûr vous avez aussi une vue directe sur le château.
Cette mouette a pris la pose, on dirait qu’elle aime bien être photographiée.
En 775, Abderraman I débarqua sur ces plages et y fonda le Califat de Cordoue, en rebaptisant la ville: Hisn-al-munecab.
On ne peut pas partir d’Almuñecar sans goûter sa gastronomie !
La Bodeguita est mon bar préféré pour prendre quelques tapas !
Les aubergines frites avec du « miel de caña » sont un vrai délice.
Des fruits tropicaux généreux et succulents. Ici, poussent des avocats,des mangues,des oranges chines, des chirimoyas…
Quelques churros pour le petit- déjeuner…
Qui a dit que sur la méditerranée, on ne peut pas faire de windsurf ?
J’adore quand la mer est un peu agitée !
Les couchers de soleil sont toujours magnifiques !
S’ il existe bien un mot pour définir Pâques en Espagne, c’est « Pasion » !
La « Semana Santa » (Pâques) commence le Dimanche de Rameaux et finit une semaine plus tard: le Dimanche de Pâques, pour la commémoration de la Résurrection du Christ. Durant ces huit jours dédiés à la Passion du Christ, des confréries (Hermandades et Cofradías) sortent en procession de l’église vers tout le village, avant de revenir à leur point de départ.
A Almuñecar, Pâques commence avec « el paso » de la » borriquita ».
Les traditions ancestrales et les nouvelles technologies vont ensemble…
Les gens sont au balcon et l’ambiance est à son comble.
Chacune de ces congrégations conduit lors de son long cheminement ses « pasos », ces autels portés à dos d’hommes, richement décorés et qui servent de supports à des groupes sculptés en bois représentant des scènes de la Passion. Des croyants et des non-croyants sortent dans les rues de la ville pour se recueillir ou simplement admirer le passage de ces imposants cortèges de pénitents, dont certains sont accompagnés de musique.
Toute la semaine, jour et nuit, il y a des défilés.
Grands et petits défilent avec sa « cofradia » fièrement !
Au travers des ruelles, j’ai rencontré ce mini défilé tout à fait craquant!
La musique est tellement belle et intense que l’on a la chair de poule !
Ici, la » cofradia » de Maria Magdalena.
Le jour le plus important est peut-être le Vendredi Saint avec la représentation d’ « El Paso ».Il est réalisé avec les images de Jesus Nazareno, Nuestra Señora de los Dolores, Santa María Magdalena et San Juan Evangelista.
Les enfants ont le visage découvert jusqu’à 6 ou 8 ans.
Les romains arrivent ! Tout est mis en scène jusqu’au dernier détail.
Tout le monde vit la » Semana Santa » avec passion et allégresse.
Les enfants vivent ce moment avec dévotion et fierté.
Le passage du Christ avec la croix impressionne les croyants et les non- croyants, le silence est palpable, seule la musique des tambours résonne dans les rues !
Cette représentation remonte au XVI ème siècle. Les quatre images sortent à 10 heures et parcourent les rues du village pour arriver jusqu’à la place de la Mairie.
La première scène, le « Paso de Simon » décrit le moment où les romains attrapèrent le Cyrénéen. Simon de Cyréne réquisitionné pour porter la croix avance entouré de deux romains. Il se voit remettre de l’argent à la fin du trajet pour son travail accompli mais il refuse. Il choisit d’apporter son aide au Nazaréen.
Le prêtre raconte toute la scène depuis un balcon.
Avant d’arriver à nouveau sur la place, les »cofradias » prennent soin de ces statues et réajustent leurs tenues. C’est aussi l’occasion pour eux de reprendre un peu de forces en marquant une petite pause.
Sur la place, l’atmosphère est incroyable, tout le monde attend et regarde avec beaucoup d’attention ! Les protagonistes et le public se mélangent et partagent des moments d’émotion uniques .
Le prêtre l’a dit, vous êtes tous les bienvenus, croyants et non croyants. La « Semana Santa »en Andalousie,il faut la vivre au moins une fois dans sa vie !
Et pour se remettre de toutes ces émotions, rien de mieux qu’une bière accompagnée de tapas !
C’est aujourd’hui dimanche que s’achèvent ces célébrations.
Des femmes très courageuses portent la Vierge jusqu’à sa rencontre avec Jésus.
La musique accompagne toujours ces moments de procession avec beaucoup de lyrisme.
Merci à tous les « cofradias » d’Almuñecar pour ces riches moments de passion et de frissons.
Notre dimanche pascal se termine avec quelques douceurs de la pâtisserie Mari Trini, ma préférée à Almuñecar !
Ma fille m’a dit : « J’adore cet endroit, tout est bleu, le ciel, la mer et c’est ma couleur préférée ».
Je me rends compte en regardant autour de moi que j’ai trop attendu avant de revenir voir la mer méditerranée. Elle m’a beaucoup manqué ! Les couleurs, les gens, les odeurs, la culture, la gastronomie, tout ici me parle et m’enchante.
J’adore cette végétation exubérante et ces mosaïques d’influence arabe.
Se promener dans ces vieilles ruelles blanches et découvrir toujours des petites merveilles…
Ces fruits tropicaux, comme la « chirimoya », et ces généreux tapas, vous ne pouvez les trouver qu’ici !
C’est le moment idéal pour profiter de ce petit coin de paradis !
Il y a tellement de choses à découvrir en Andalousie ! Ne tardez pas, venez ou revenez vite !