Dans la composition de ce cake, vous ne trouverez que de bons aliments. Ce cake est une alternative au classique pain-beurre-confiture du petit-déjeuner.

Ces jours-ci souffle comme un petit parfum d’été, sur le Bassin d’Arcachon. On a bien sûr eu des jours de pluie et de froid mais le beau temps a toujours fini par l’emporter.

Ingrédients:

• 120 g de flocons d’avoine

• 120 g de farine de blé

• 80 g de sucre de canne

• 20 cl de lait (avoine, noisette…) celui que vous préférez

• 9 cl d’huile de coco (si vous n’en avez pas, l’huile de colza peut faire l’affaire)

• 1 sachet de levure alsacienne

• 2 œufs

• 1 citron biologique

• 1 carotte

• 1 pincée de sel

• 30 g de graines de sésame ou de pavot

Préchauffez le four à 165°.

Dans un saladier, versez les flocons d’avoine, ajoutez le lait tiède et mélangez.

Lavez le citron, râpez-le et pressez-le. Pelez et râpez finement la carotte.

Ajoutez aux flocons d’avoine, la farine, le sucre, le sel et l’huile de coco. Mélangez le tout. Ajoutez la levure, les œufs, le jus de citron et mélangez à nouveau. Ajoutez ensuite le zeste du citron, la carotte râpée et la moitié des graines de sésame. Mélangez et versez dans un moule à cake. Rajoutez dessus le reste des graines.

Faites cuire 35 minutes au four. Laissez-le  tiédir hors du four avant de le démouler.

Ce cake est vraiment délicieux pour accompagner votre petit-déjeuner. Vous pouvez le réaliser la veille et il sera encore meilleur le lendemain.

Que de bonnes choses à l’intérieur ! Que vous soyez à la campagne ou à la mer, je vous souhaite un bon petit-déjeuner.

Eva.

Dès que les températures baissent, j’ai envie de soupe tout le temps ! Ma mère m’a donné cette recette qui lui vient d’une très bonne copine. J’aime beaucoup les recettes qui passent de cuisine en cuisine et de main en main. A mon tour donc, de vous donner la recette qui est très simple.

J’ai eu la chance d’avoir des « vraies » tomates du jardin potager de mon beau-père.

Ingrédients:

• 1 potiron petit ou le morceau d’un grand potiron

• 1 poireau

• 2 carottes

• 1 courgette

• 1 oignon

• 1 grande tomate bien mûre (si vous n’en trouvez plus, mettez un peu de coulis de tomate)

• 1 filet d’huile d’olive

• Du sel et de l’eau

Dans une cocotte, faites revenir à feu doux, l’oignon, le poireau. Rajoutez ensuite, la tomate et les carottes.

Pour finir, ajoutez le potiron coupé en morceaux et la courgette. Versez de l’eau sans couvrir totalement les ingrédients. Fermez votre cocotte.

J’ai réalisé cette recette dans ma cocotte en fonte,  j’ai eu besoin de 30 minutes environ pour la faire cuire. Si vous réalisez la recette dans une cocotte minute, suivez les consignes de la marque.

Assaisonnez avec du sel et mixez.

Au moment de servir, rajoutez un peu de crème fraîche si vous le souhaitez.

Personnellement, je la préfère nature.

Eva.

La rue Bouffard est très discrète. Il existe partout, plusieurs styles de rues, celles qui sont grandes, celles qui sont bruyantes, celles qui sont investies par les jeunes, celles des antiquaires…La rue Bouffard est une rue calme et paisible en plein cœur de Bordeaux.

Elle fait partie des rues dans lesquelles, on aime bien prendre son temps et flâner. On y oublie un temps le bruit des voitures.

Elle garde bien les secrets d’autres époques et les traces du passé tout en acceptant le changement et la rénovation. Cette rue a su conserver tout son charme.

On peut y trouver toutes sortes de boutiques, de magasins vintage, de musique, d’antiquité, de souvenirs, de peinture et surtout de décoration.

Si vous cherchez une guitare sèche ou électrique, c’est ici que vous trouverez votre bonheur et même peut-être la perle rare.

Les fameux mascarons observent les passants qui déambulent.

Chaque boutique a gardé une devanture en bois peint, chacune a son propre style et son identité.

La boutique du mariage vous propose de jolies robes de mariée, entre élégance et raffinement.

En haut des immeubles, les détails d’architecture sont remarquables.

En descendant la rue, vous trouverez aussi une herboristerie avec un large choix d’huiles, de tisanes, d’eaux, de savons, d’argiles… avis aux amateurs.

Derrière cette belle porte bleue, se trouve le musée des arts décoratifs.

Sa terrasse permet de faire une pause tout en admirant la cour et l’hôtel particulier de Lalande du XVIII ème siècle.

A l’intérieur, l’expression d’un décor et d’un art de vivre à la française. Le musée bénéficie de belles pièces de faïenceries bordelaises notamment de David-Johnston et de Vieillard.

Dans la charmante cour du musée, vous pouvez vous installer au restaurant-salon de thé pour vous désaltérer ou vous restaurer.

Le musée des arts décoratifs est un oasis de tranquillité au cœur de la ville.

Dans cette librairie, vous pouvez acheter, vendre, faire expertiser vos livres et trouver des dessins et des gravures.

Et juste en face du musée, vous trouverez la boutique anglaise Tea Cosy. Je connais cet endroit depuis de nombreuses années. C’est ici que j’aime bien venir partager ma passion pour la vaisselle anglaise avec la propriétaire et acheter de nouvelles porcelaines ou faïences dont je ne me lasse pas.

La propriétaire de Tea Cosy est une vraie passionnée d’Angleterre. Elle y fait de nombreux voyages au cours de l’année et y déniche de belles vaisselles anciennes et de jolies pièces de manufactures anglaises. Pour cette fois, nous resterons devant la porte mais nous y reviendrons pour vous en faire découvrir l’univers très bientôt.

N’hésitez pas à faire un tour dans cette charmante rue, elle a tant à vous offrir…

Eva.

Tous les mercredis, les enfants finissent l’école à midi. L’occasion parfaite pour découvrir avec eux « El taco del Diablo« . Depuis longtemps déjà, je n’entends que des commentaires très positifs sur ce drôle de camion.

Virginie et Philippe Saint-Jeannet, les propriétaires de ce foodtruck  sont originaires du Sud-Ouest. Dans les années 90, ils ont traversé les États-Unis et ils ont eu un coup de foudre pour Los Angeles où ils se sont installés pendant quelques années.

De retour en France, ils ont décidé d’ouvrir un camion cuisine aux goûts mexicains mais à l’âme californienne.

Depuis, ils ont fait un bon bout de chemin. Ils ont conquis le cœur des bordelais mais aussi le très exigeant guide pour les amateurs de bonne cuisine, Le Fooding.

J’ai eu un coup de cœur pour ces burritos au bœuf mijoté pendant plus de 6 heures. Ils sont succulents.

Les tortillas sont faites maison et elles sont délicieuses.

Ma fille a préféré la quesadilla au chorizo très fondante.

Les tacos sont à tomber ! On en a demandé un assortiment, c’est ainsi qu’on a pu tout goûter.

L’esprit californien est un peu partout dans ce drôle de camion rouge.

Chaque jour, le camion est garé dans un endroit diffèrent. Cette année, ils ont ouvert un magasin dans le cœur de Bordeaux dans lequel vous pouvez goûter des ceviches et autres mets tout aussi bons.

Si vous voulez un conseil, commandez tout de suite votre dessert avant qu’il ne disparaisse !

Je crois que deux nouveaux apprentis sont arrivés dans le camion…

Eva.

En regardant l’affiche de Novart cette année, je me suis demandée quelles surprises se cachaient derrière cette annonce ? Je n’ai pas trop tardé à le savoir. Novart est un grand festival des arts vivants avec beaucoup de performances, d’art, de musique, de théâtre, entre autres.

La première surprise de Novart, c’est l’artiste Kurt Perschke et son Red Ball Project.  Avec sa grande balle rouge, il a réussi à surprendre toute la ville. Je me suis prêtée au jeu et j’ai réussi à photographier la balle à plusieurs occasions et dans différents endroits.

Il faut savoir que cette balle rouge se déplace chaque jour dans un autre lieu et elle essaie à chaque fois de s’intégrer dans le décor.

Évidemment, on la repère tout de suite ! Ce que veut l’artiste, c’est surtout ne pas laisser indiffèrent les gens qui l’observent.

Je peux vous dire que cette balle ne laisse indifférent personne ! La première fois que je l’ai vu, elle était coincée dans la grande porte du Musée des Beaux Arts.

Ensuite, elle est partie à destination de la gare Saint Jean et elle m’a échappé… Le mercredi, elle est arrivée au Jardin Public. Cette fois-ci, j’ai amené les enfants la voir et ils ne  pouvaient plus arrêter de la toucher !

Mon fils a tout de suite adopté cette énorme balle.

Ma photo a été sélectionnée sur Instagram par Kurt Perschke pour la mettre sur son site internet. J’en suis très fière ! C’est ainsi que l’équipe d’igersgironde qui regroupe les instagramers de la Gironde a sélectionné à son tour ma photo avec 5 autres instagramers.  J’en suis ravie !

Vendredi, direction la Porte Cailhau où la balle s’est installée à l’intérieur de la porte.

Beaucoup de gens la photographiaient et certains visiblement pas informés, se demandaient ce que pouvait bien faire cette balle coincée dans la porte.

Après une semaine de déplacement à travers la ville, cette balle a réussi à me mettre la tête à l’envers… Et une fois n’est pas coutume ma photo a été à nouveau sélectionnée sur Instagram, comme photo du jour, renversant n’est-ce pas ? Et vous, avez vous vu la balle quelque part? Dans quel pays?

Eva.

Ces jours-ci à Bordeaux, souffle comme un léger parfum d’été indien. Le soleil est toujours au rendez-vous et la lumière est de plus en plus belle. J’ai donc eu envie de créer une salade qui ressemble à cette période.

Même quand les hortensias commencent à faner, ils sont toujours beaux.

Ingrédients (pour 2 personnes) :

• 2 betteraves cuites

• 50 g de lentilles

• 1 morceau de fromage Roquefort

• Quelques noisettes

• 90 g de feuilles d’épinards

• 1 grenade

• Des pousses de cresson

• Vinaigre de Modène

• Huile d’olive

• Sel et poivre

Faites cuire les lentilles dans de l’eau bouillante pendant 20 minutes environ. Goûtez-les avant de les sortir de l’eau. Égouttez-les, rincez-les sous l’eau froide et les réserver.

Dans une poêle, faites un peu griller les noisettes avec une pincée de sel.

J’ai choisi de faire la présentation directement à l’assiette. Déposez les feuilles d’épinard. Ensuite, tranchez la betterave et disposez-la.

Mettre par dessus les lentilles bien essorées. Coupez la grenade en deux et sortez-en les graines. Parsemez-les.

Disposez les pousses de cresson et d’alfalfa. Rajoutez les noisettes coupées en deux et des petits morceaux de fromage Roquefort. Assaisonnez à votre goût.

Votre salade est enfin prête à déguster !

Cette saison est propice aux grandes balades. Le Jardin Public est tellement beau à cette époque, qu’il mérite bien une petite visite.

Si vous aimez les salades gourmandes, laissez-vous également tenter par celle-ci.

Eva.

Le bread cake est la tendance du moment : moitié cake, moitié pain. Ce type de gâteau est moins sucré et il fait toujours des heureux au petit-déjeuner comme au goûter. J’aime bien varier les plaisirs, les bread cakes restent une alternative très gourmande et saine.

Les bread cakes sont souvent réalisés avec toutes sortes de farines biologiques (complètes, de châtaigne, de quinoa…) Le beurre est remplacé par de l’huile de coco ou autre.

Ces photos sont prises cet été chez Anne, dans son jardin.

 Ingrédients :

• 200 g de farine semi-complète

• 60 g de rapadura (sucre complet)

• 60 g de poudre d’amande

• 1 banane mûre

• 1 yaourt

• 1 œuf

• 200 g de framboises fraîches ou surgelées

• 1 sachet de levure

• 1 cuillère à soupe de sucre vanillé

Dans un saladier, mélangez la farine, le rapadura, le sucre vanillé, la poudre d’amande, la levure et une pincée de sel. Ajoutez la banane mixée, le yaourt et l’œuf. Mélangez le tout et ajoutez délicatement les framboises.

La saison des framboises est finie pour de bon. J’en utilise donc des surgelées. Ce n’est pas la peine de les décongeler à l’avance. Vous pouvez les mélanger directement à la pâte.

Versez dans un moule à cake.

Faites cuire au four à 165° pendant 35 minutes environ.

On peut modifier les ingrédients sans aucune limite.

La preuve, quelques jours plus tard, on a mangé le même cake avec des pépites de chocolat.

Ils sont bien sûr plus compacts que les cakes classiques.

Accompagnés d’un yaourt, de fromage blanc ou d’une compote, ils feront un petit-déjeuner idéal.

Eva.

Le mois de septembre est un mois redouté par de nombreuses personnes. La rentrée fait souvent peur. Moi, j’aime bien. Septembre représente le renouveau, presque comme si une nouvelle année commençait à partir de ce moment là. C’est aussi un moment privilégié pour redécouvrir ma ville.

Bordeaux ce mois-ci, a été une source d’inspiration permanente. Cette ville bouge de plus en plus et attire en plus les grands chefs.

Le chef Philippe Etchebest a ouvert au grand théâtre, son restaurant « Le quatrième mur« . Dès le premier jour, une file interminable attendait devant les portes. Le chef est aussi très populaire grâce à l’émission de télévision: « cauchemar en cuisine ».

Et justement, c’est là une drôle de coïncidence. En face, dans le grand hôtel de Bordeaux, le chef anglais Gordon Ramsay est venu s’installer. Le chef Ramsey est également connu pour présenter la version anglaise de la même émission télé. C’est donc un duo de choc qui se partage la Place de la Comédie.

Une chose que j’apprécie beaucoup, c’est faire du tourisme dans ma propre ville. Les enfants se sont pris au jeu avec plaisir. Ce petit train est garé juste en face de l’office du tourisme de Bordeaux.

Grâce au petit train, on a fait d’étonnantes découvertes.

Le miroir d’eau a toujours beaucoup de succès !

Les journées du patrimoine se sont aussi déroulées au cours du mois de septembre. La ville était en pleine effervescence. Juste à côté de la Cathédrale, il y avait des ateliers pour les enfants et pour les grands sur la restauration des monuments.

Ce sont les mêmes restaurateurs qui ont réalisé le portail Royal de la Cathédrale Saint-André.

Un métier passionnant qu’ils ont voulu transmettre à tous les passants.

On est monté en haut de la tour Pey-Berland. Grimper 231 marches vaut la peine quand vous pouvez profiter d’une vue exceptionnelle à l’arrivée.

Avoir le même point de vue que les gargouilles, c’est assez impressionnant.

On a eu de très belles journées ensoleillées. On aime bien flâner dans les rues et regarder les animations. C’est dommage, sur les photos on ne peut pas apprécier le talent d’Abou Traore.

La rentrée littéraire a été aussi très riche. Le livre de cuisine de Mimi Thorrison, « A la table de Mimi » a fait son apparition dans les librairies.

« Le livre de Baltimore » de Joël Dicker est sorti le 30 septembre et je l’attendais aussi avec impatience.

Le mois de septembre est passé trop vite et je peux dire que ce fut un mois très riche. La rentrée finalement a beaucoup d’avantages. Il suffit d’apprécier ce qu’on a autour de soi et d’ouvrir grand les yeux !

Je guette déjà l’agenda culturel du mois d’octobre.

Eva.